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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 15:30

 

 

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Risquant encore de me démarquer des gogos qui applaudissent au cours des jeux télévisés, je pose la question : Pourquoi exploite-t-on ainsi, en offrant de fabuleuses sommes, la jalousie de ceux qui, vivant dans une relative misère, n'ont jamais eu un quart au cours  de leur vie entière, des sommes que l'on distribue dans ces nouveaux jeux du cirque. Est-ce pour attiser les passions, réveiller la haine, au lieu de chercher à unir les citoyens dans une coopération plus saine ? Nos gouvernants ont besoin d’argent, mais il y en a à revendre dans cette porcherie de télévision ! Taxez donc, messieurs, les gains sur tous les jeux à 80 pour cent . Vous remplirez les caisses et éviterez l’exploitation des gogos qui participent au financement de ces jeux, en répondant à des questions si faciles, que nul ne peut ignorer les réponses. C’est une honte pour notre démocrassouille d’encourager ces pratiques dignes d’escrocs des bas étage.. N’est-ce pas, messieurs les députés ?


     J'ai le don de toujours entamer des débats difficiles, ce qui prouve que je n'ai pas ma place dans cet univers monstrueux, où on fait semblant de penser aux pauvres, en recueillant quelques provisions à la porte des magasins, sans que ces derniers en voient jamais la couleur dans la plupart des cas.


     Avez-vous vécu avec si peu de choses qu'un rien pouvait suffire à vous priver du nécessaire ? Avez-vous connu ces temps anciens où les gens vivaient sans confort, houspillés sans cesse par des patrons intransigeants, ou même par leurs amis ou voisins, mieux gâtés par la nature ? Etes-vous de ceux, encore, qui reçoivent à payer des sommes trop lourdes pour leur portefeuille, de la part des impôts qui recueillent sans considération, le moindre centime, même s'il ne vous reste ensuite plus rien jusqu'à la fin du mois ?

     Dans un de mes emplois, en tant qu'inspecteur financier, j'étais emmené à encourager les placements d'argent. Vous avouerai-je ma bêtise ? Quand je me trouvais devant un pauvre être, qui m'offrait quelques sous pour les placer, je trahissais mes patrons, et trouvais un moyen de refuser ces gains faciles, en faisant ressortir à l'intéressé, qu'il lui fallait d'abord s'occuper de survivre..

     Aussi, quand aujourd'hui j'assiste à ces débauches de promesses fastueuses, qui donnent l'eau à la bouche aux pauvres gens, j'ai envie de crier, de me révolter. Peut-on ainsi se moquer du monde en faisant miroiter des gains prévus déjà pour aller à des comparses, ou dans le meilleur des cas, aux amis de mes amis

     Prenons en exemple les jeux télévisés. Remarquez d'abord que l'on revoit souvent les mêmes têtes sur différents plateaux. On se passe les intéressés d'un jeu à l'autre. Et, au besoin, on les fait répéter afin qu'ils soient pleins d'entrain, et aussi qu'ils aient toutes les chances avec eux. D'où leur impression de facilité qui attise les désirs, et contribue à piéger les nouveaux venus. N'y  aurait-il pas d'ailleurs d'amples compensations pour les perdants, afin de mieux ferrer le poisson ?

     En ce qui concerne les jeux eux-mêmes, trouvez-vous normal qu'une personne puisse gagner 10,20, 30000 euros, sinon plus,-sans qu'il ait un centime à payer sur ses gains ? Alors qu'à vous on vous retient le moindre centime sur vos fiches de paye, sur votre taxe d'habitation, ou autres, en arguant que les petits ruisseaux font les grandes rivières. ( Ne serait-il pas plus juste, et plus rapide de taxer les lots sortant des entreprises télévisuelles, ainsi que les sommes entrant dans les poches des gagnants ?)

Ce serait d'entrée la grande rivière recherchée qui garnirait les caisses de l'Etat, et permettrait d'exempter les petites bourses de toute redevance.

     Quand je songe que, bien qu'invalide à 100% depuis des décennies, je n'ai jamais eu droit à une pension, parce que, étant à la commission, donc sans salaire fixe, et n'ayant pas voulu me soigner, alors que je ne cessais de m'évanouir chez mes clients, je n'ai pas voulu me reposer. Je pensais à ma femme et à mes quatre enfants, et cela m'a valu d'être privé de cette pension vitale, parce que durant les 3 derniers mois qui ont précédé mon arrêt por maladie, je n'étais pas parvenu à gagner le SMIG, condition requise pour avoir le droit d'être aidé.

     Depuis, il y a bien longtemps, je suis passé par toutes les étapes, avec une simple AAH, puis une petite retraite, sans que jamais nul organisme ne me vienne en aide. Même maintenant, veuf depuis 1990, si je veux me faire aider il me faut encore payer !

     Alors, ne me parlez plus de ces quêtes d'argent dont je n'ai jamais vu la couleur, même quand j'en étais aux dernières extrémités. Ne me parlez plus de ces jeux télévisés, ou apparaissent beaucoup de fainéants, de toutes les couleurs. Evoquez plutôt les combines, les combinards, les fausses questions, les faux acteurs CHOISIS ! Et demandez-vous, en entendant certaines questions, comment il pourrait être possible de connaître par coeur des sujets pris au hasard ? Et comment ces joueurs peuvent être si bien dans leur peau, alors que l'être humain panique devant une nombreuse assistance ? A-t-on affaire à des surhommes ou à des exibitions truquées ?

     Quoi qu'il en soit, les inégalités flagrantes endurcissent le coeur des hommes. Un jour, il se trouvera quelqu'un pour rétablir la justice, et les petits sauront qu'ils surpassent souvent les GROS, parce que ceux-ci n'ont pas de coeur. Ils n'ont qu'un ventre, et songent à le bien remplir, sans se soucier de celui des autres. Cette nouvelle fratrie finira par s'autodétruire, quand les mauvais jours arriveront, et qu’ils auront fini de manger leur pain blanc. CQFD !

 

 

                                                              Christian RICARD

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 10:33

cap-nativite-3.jpgJe vais revenir aujourd'hui à un sujet qui me tient particulièrement à coeur.: L'honnêteté dans les relations entre gens de bonne volonté. Et quand je dis honnêteté, je ne veux pas évoquer seulement le vol, les escroqueries et autres actions faisant sortir du droit chemin, mais bien aussi parler de cette prévarication devenue commune dans la plupart des entreprises ou organisations civiles ou politiques. A croire qu'il n'y a plus de personnes qui, se sachant responsables de leurs actes, les assument pleinement sans profiter de leurs fonctions pour gérer à leur façon ce qu'ils auraient le pouvoir de rendre ouvert, propre, n'ayant rien à craindre de ceux qui, les observant, ne peuvent s'empêcher de les juger, et de prévoir pour eux un châtiment que ne pourra que rendre la justice immanente.

 

Il m'est impossible, d'évoquer nommément les faits les plus marquants, les scandales, ainsi que certains actes qui, sans être criminels, n'en sont pas moins condamnables, et, malheureusement de moins en moins punis. La société actuelle échappe aux honnêtes gens. Chaque jour qui passe augmente les risques encourus dans un monde qui marche sur la tête. Ce sont, par exemple les viols, qui se multiplient, et dont on ne connaît que quelques cas, parce que la plupart des victimes préfèrent se taire qu'affronter une justice qui pourrait se retourner contre elles, pour peu que le violeur soit un personnage important.

 

Et puis, il y a la honte, le respect de soi.. Comment dévoiler aux autres les sévices que nous sommes forcés d'accepter, du fait de l'absence de forces de police suffisantes ? C'est le cas des agressions dans la rue, dans les magasins, dans la nature. Il est difficile de sortir sans risquer une quelconque provocation, sans être sous la menace latente d'éléments que ne contrôlent plus les autorités responsables. Nous vivons un nouveau Moyen-Age, avec des délinquants au coin de chaque rue, dès que la nuit tombe, ou que se font rares les passants. Et c'est sans parler de la mentalité désastreuse qui caractérise les jeunes gens d'aujourd'hui, dans une large majorité. A vouloir trop donner de liberté apparente, on en est arrivé à déstabiliser un monde que nos ancêtres avaient mis des siècles à civiliser.

 

Sous mes fenêtres, l'autre jour, trois garçons et deux filles fumaient vers minuit, et vous devinez quoi ! Comme ces demoiselles criaient, j'ai cru bon du haut de mon balcon de leur conseiller d'aller ailleurs. Les garçons se sont levés pour obéir à regret, et les filles, elles, m'ont insulté. Le monde à l'envers ! Les femmes, réputées être plus raisonnables que les mâles, et capables de réprimer la violence de ceux-ci, sont, au contraire, devenues les pires ennemies de la sagesse. Pourquoi avoir souffert des années durant afin de donner une éducation respectable à nos enfants, pour, à présent, les laisser sombrer dans la drogue, la violence et la pornographie ? J'ai effleuré aussi dans un article les scandales qui entachent certains établissements de soins, certaines maisons de retraite, qui voient des personnes devenues incapables de se gérer, parfois mal traitées, voire houspillées, et presque toujours à peine respectées. Ce n'est pas pour rien, non plus, que circulent certaines informations selon lesquelles, au lieu d'être recueillis en maison de retraite, il vaudrait mieux que les vieillards, afin d'être mieux soignés, soient emprisonnés dans une de ces prisons modèles, mises à la disposition du grand banditisme. On y retrouve plus de commodités, plus de distractions, et une meilleure chère permettant à messieurs les assassins de se refaire une santé pour le jour où, libérés préventivement, ils pourront récidiver et briser la vie d'autres pauvres gens. Volontairement, afin de passer l'hiver au chaud, on commet quelques petits larcins, et on est assuré d'avoir le vivre et le couvert, ainsi qu'une quasi liberté au sein de ces établissements qui ont tout pour distraire. ( terrains de sport, télévision, bibliothèques, et serveurs à demeure ) A force de ne pas vouloir voir la gravité de la situation, la civilisation, peu à peu, s'approche du bord du gouffre. Ce seront les faillites des nations, une à une, puis les révoltes, nées de la misère qui en découlera. Ne le voyez-vous pas ? Sous des masques se cachent tous les symptômes d'une société qui se corrompt peu à peu. Et trop de pauvres gens manquent déjà du nécessaire dans beaucoup de pays. Cela ne vous rappelle-t-il pas d'autres époques, d'autres dangers, que nos pères ont négligés de conjurer, et qui, aujourd'hui, refont surface, avec les mêmes risques d'aboutissements guerriers ? Ma conclusion est simple. Même s'il existe des bonnes volontés, rien ne sera possible sans que les citoyens s'unissent dans un même combat, afin de montrer qu'il y a encore des portes de sorties, à cet univers en perdition. L'essentiel n'est pas de se croire ce que l'on n'est pas, mais bien d'être :

 

            Christian RICARD

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 09:08

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Au sein de quel monde sommes-nous ? Nous vivons une époque où tout un chacun marche sur la tête. C'est à qui veut le plus nier les réalités de la vie moderne et ses inconvénients. La télévision diffuse chaque jour des reportages montrant des vieilles gens agressées, des jeunes filles violées, des particuliers cambriolés, des jeunes gens se droguant au point d'en venir à commettre des violences ou des assassinats, et, malgré cela, on nous affirme que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

 

Pourquoi nos grands-parents, nos parents et nous-mêmes nous sommes-nous donnés tant de mal pour essayer de laisser une bonne éducation à nos enfants, si c'est pour démissionner aujourd'hui et leur lâcher la bride sur le cou, au point qu'ils ne reconnaissent plus le bien du mal, pas plus d'ailleurs, que ce que fait leur main gauche quand la droite est occupée ailleurs ? Ce sont des images, bien sûr mais ne croyez-vous pas que gâcher des siècles de civilisation patiente des peuples, en quelques années de laisser-aller, risque de coûter fort cher à une population en croissance continue, de moins en moins protégée par les forces de l'ordre, dépassées par le nombre et la modernisation des délateurs ?

 

Alors que l'on ferme les gendarmeries, comme ici dans l'Hérault à Roujan, que l'on regroupe les commissariats, en laissant de moins en moins de moyens aux forces de police pour venir à bout de nouvelles formes de criminalités, le peuple est de plus en plus exposé aux risques de violences urbaines. Bientôt, soyez-en assurés, de retour au moyen-âge, il sera impossible aux gens honnêtes de sortir dès la nuit tombée. Comme jadis existent de nouvelles Cours des Miracles au sein des villes ! A quand, comme au Far-west en son temps, devra-t-on donner des permis de port d'armes aux citoyens ? Messieurs les responsables de la sécurité publique, si vous voulez qu'il existe encore demain des citoyens libres dans vos communes, réfléchissez très vite aux moyens à mettre en oeuvre afin de préserver leur existence !

 

Trop d'innocents paient le prix de l'insuffisance d'effectifs policiers, trop d'enfants sont agressés, violés, voire assassinés, trop de jeunes filles déflorées, marquées à vie, et dépourvues de tout espoir de mener à nouveau une vie normale. Cet article se veut le simple reflet de tout ce qui se dit, journellement sur les ondes, et que l'on détaille de façon horrible sur les écrans télé. La violence n'est plus présente que dans les seules productions cinématographiques.... : ELLE EST PARTOUT Montrer des images de violences afin de satisfaire les besoins journalistiques, sans s'appuyer dessus pour essayer de trouver des remèdes aux débordements d'une faune de plus en plus hardie, car convaincue que nul n'osera vraiment s'opposer à ses forfaits, est tellement inconcevable que cela en devient criminel. J'essaie de faire passer mes messages sur ce site, bien souvent en vain, car ils demeurent invalidés, pour des raisons inexplicables, car ils ne sont nullement politiques ou engagés. Ils sont l'émanation des pensées de tout un peuple qui se sait en danger, qui craint pour ses enfants, pour ses vieillards, et - cela ne risque de s'achever qu'ainsi - pour sa liberté future

 

. Nous sommes des millions à réfléchir aux lendemains qui déchantent ! Pourquoi, messieurs les censeurs, nous empêcher d'exprimer nos craintes, et nos désirs de voir enfin régner la paix dans les coeurs, comme dans la rue, les lois étant enfin respectées pour la sécurité de tous ? J'ai fini ! Mon coup de gueule étant poussé, je le mets en circulation. Si, une fois de plus, nul n'en voit la couleur, je saurai que je n'ai plus ma place, en tant qu'honnête citoyen, dans ces colonnes, et devrai en tirer de malheureuses conclusions. Je le répète : L'essentiel n'est pas de croire que nous sommes à l'abri du pire, c'est de veiller à ce que le pire ne puisse arriver. Et veiller à cela, entre dans le rôle essentiel de tous les citoyens qui souhaitent vivre libre et en paix !

 

 

               Christian RICARD

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 17:06

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Depuis près de deux ans, client régulier du Centre de Dialyse de Béziers, salle B, je subis, j'observe, j'encaisse, je transige, je ferme les yeux, j'écoute, me fais rembarrer, critiquer, ignorer, traité parfois par certains membres du corps infirmier comme un sujet d'expérimentation, qui n'a aucun droit, et surtout pas celui de se plaindre lorsque les pires insanités sont prononcées, ou que les pires erreurs sont commises.

 

Entré dans un état semi comateux après plusieurs semaines d'hôpital, j'avais oublié bien des choses, et, en particulier, que j'étais un être humain, et devais être traité en tant que tel. Et ces dames, ou demoiselles infirmières, en ont profité, me faisant du chantage lorsque j'essayais de faire une remarque, ou que, trop souffrant j'implorais l'arrêt des tortures. J'ai déjà évoqué ces épisodes, au vu desquels, lorsque j'ai réalisé pleinement les propos tenus et entendus sur moi-même, certains patients et docteurs, je suis intervenu auprès du docteur X, afin de me plaindre de certaines infirmières, écrivant ensuite quelques articles évoquant les problèmes et les mauvais traitements supportés, du fait du laisser-aller de certains et de leur manque de respect.

 

Je reviens sur le sujet aujourd'hui après avoir relancé une campagne en vue de défendre tous ceux qui sont victimes de personnes n'ayant parfois pas plus d'égards pour un malade que pour un vulgaire bout de bois. Certaines employées auraient à façonner des gaufrettes ou à vendre des pastèques qu'elles n'agiraient pas autrement. Ayant dû, plusieurs fois, intervenir moi-même dans mon traitement, à défaut d'être secouru assez vite, ces dames se sont aperçues que j'avais retrouvé mes capacités de raisonnement et de défense. Et alors que je les aidais en intervenant et en accomplissant des actes qu'elles étaient tenues de faire, elles ne m'en ont que plus ignoré. Si bien qu'un jour, par exemple, branché le premier à 8 h, et les appareils n'affichant que des chiffres négatifs, il fut évident, dès la première minute que le traitement ne pouvait avoir lieu.

 

J'aurais dû, dans l'instant qui suivait, soit subir un rinçage, soit être mis "sous verrou", etc.. Au lieu de cela, J. l'infirmière, s'est occupée de ses trois patients suivants, et m'a laissé seul sans intervenir, malgré l'alerte rouge déclenchée. Je suis resté près de 2 heures à attendre, avec une circulation interrompue régulièrement. Le seul déplacement que l'on a daigné avoir vers ma couche, les appareils étant donc au rouge et hurlant sans cesse, a été le fait de venir me montrer où je devais appuyer sur l'écran tactile pour faire cesser les appels d'alarme, ne serait-ce que quelques minutes ( Ceux-ci recommençant sans cesse car les variations des tensions artérielles et veineuses arrêtaient automatiquement la dialyse )

 

A part cela, je ne comptais pas plus que le dernier des derniers. J. l'infirmière responsable de mon branchement, était ce matin-là dépassée par ses obligations multiples, et demanda - enfin - de l'aide, à une autre infirmière qui finit par venir essayer de suppléer la carence de sa collègue, mais, ne me connaissant pas, se refusa à effectuer un travail correct, arguant qu'elle devait suivre " le protocole"... Si bien que je dus subir 3 manipulations ( verrou, pause de 20 mn, rebranchement normal et enfin, après échec, branchement inversé ainsi que je l'avais précisé d'entrée, d'après les constatations médicales )

.Ce jour-là, à cause de ces disfonctionnements évidents, je ne fus libéré de mes contraintes qu'après 5 heures, au lieu de 4. Tout cela du fait du manque de maîtrise de l'infirmière J., et du non respect de ses responsabilités. Et ce n'est pas tout : Quand je demandai mon déjeuner, que l'on avait omis de me donner, étant délaissé en attente, la dénommée J poussa les hauts cris sur les pertes de temps que mon état lui occasionnait.

 

Ce fut le début du trop plein, et de ma seconde révolte, comme vous allez maintenant le découvrir. Depuis des semaines, je souffrais d'une conjonctivite qui s'aggravait un peu plus chaque jour du fait du supplice des spots de branchement qui ne devraient être à leur maximum qu'en cas d'urgence - et jamais guère plus d'une heure, temps de branchement de 4 personnes. Comme d'autres patients je me plaignais des dégâts occasionnés à ma vision par cette intensité lumineuse directement orientée sur mon visage ( comme sur une table d'opérations ou comme si j'étais sous la menace de quelque policier souhaitant me faire avouer quelque crime ) J'aurais d'ailleurs avoué n'importe quoi pourvu que l'on cessa de m'éblouir. Il ne me restait que la ressource de me protéger le visage en le voilant. Car il m'avait été répondu à mes réclamations: " Mettez des lunettes très noires, c'est tout ce que nous pouvons faire ! " Le hic fut que ces demoiselles, estimant ne pas être assez éclairées pour manipuler certains objets, ou consulter leur portable, se mirent à laisser allumé ce coin de salle pendant la durée entière des soins, soit plus de quatre heures.

 

Comme je ne cessais de leur demander de baisser la luminosité, deux heures environ après, la dénommée Maria, chargée de servir la collation, me fit un véritable chantage : "Ou vous cessez de vous plaindre de la luminosité, ou je vous prive de déjeuner ! " Comme à un petit enfant faisant un caprice. Vous vous en doutez, je lui dis qu'elle pouvait se mettre le déjeuner où elle savait, car mes yeux n'en pouvaient plus ! Et elle finit par éteindre les spots et me servit en maugréant. Quelques minutes après, une autre aide-soignante vint me demander de signaler les faits à la direction à Montpellier, d'autant que mon infirmière de journée jouait à la provocatrice en se promenant devant mon lit avec une lampe électrique.

 

Le soir, je fis une lettre aux docteurs du centre. Le docteur X  l'ayant lu, vint me trouver, fit mettre les lumières à un niveau raisonnable, et me pria de passer à son bureau après la séance. Ce que je fis, étant ainsi en mesure de m'expliquer et de dénoncer certaines pratiques frisant l'illégalité, et étant même dangereuses pour les patients. Il m'autorisa et me laissa libre de décrire mes griefs en nommant le centre, et en m'informant de l'ouverture d'une enquête, visant à améliorer le confort et la sécurité des patients. Puis une déléguée de la direction vint se renseigner auprès de moi avant envoi d'un dossier complet au centre directeur de Montpellier. ( Mais je doute que cela fut fait )

 

J'hésitais presque à écrire ces péripéties, quand, le surlendemain, en l'absence du docteur en question, l'affaire se précisa. Alors que J. , de service à nouveau, éteignait les spots, la dénommée L. alla les rallumer d'autorité, et comme je lui rappelais les instructions du docteur, elle me cria : " Et alors ? Vous n'allez pas nous gouverner ? C'est notre affaire, on fait ce que l'on veut !" Vous imaginez sans peine ma réaction, qui fut vaine néanmoins, le docteur de service ne daignant pas se déplacer. Nous dûmes donc, face voilée ou lunettes noires sur le nez, supporter 4 heures durant les pleins feux imposés par la M... de service. A devenir malade d'impuissance rentrée et de fureur. Et savez-vous ce que fit la dite L. après cela ? Elle alla s'asseoir près de deux heures, face à une télé, et trafiqua SON portable ( messagerie ou Internet ).

 

Voilà comment on respecte les malades et comment, au lieu de les servir, on perd son temps à s'amuser - lumière incluse. La S.S. remboursera les frais ! A l'intention des responsables qui liront cet article, écrit pour cet usage, je rappelle que la dite L., est à l'origine de mes premiers ennuis, ayant abusé de moi lorsque ma faiblesse était extrême, et de la sanction limitant ses interventions sur ma personne. Par manque de personnel, je suppose, elle dut tout de même intervenir par deux fois : La première, ignorant le fameux protocole, elle omit en me débranchant d'installer le tissu stérile isolant la poitrine de l'intervention. La deuxième fois, elle me colla les pansements adhésifs sur le sein gauche, ce qui ne se fait jamais car c'est très douloureux à supporter. Je dus découper le morceau de platique en arrivant chez moi. Impossible de ne pas voir là la préméditation !

 

Bien que parvenu à une solution, puisque j'ai été passé en salle A et bénéficie du fait d'un éclairage personnel lequel reste éteint, après branchement, pendant toute la dialyse, je ne peux m'empêcher de plaindre ceux qui vont se retrouver à ma place dans la salle B ! J'y ai vu souffrir plusieurs malades, comme je l'ai conté dans mon précédent article, sous les plaisanteries du personnel.. J'ai vu les infirmières, et autres, s'amuser pendant que les machines sonnaient, et stoppaient les traitements. Je les ai vues, avec leur téléphone personnel en main, ignorer les plaintes des malades et les alarmes des machines, préférant traiter de leurs problèmes personnels. Je les ai entendu claquer portes et tiroirs en plaisantant sur le compte des pauvres bougres qu'elles réveillaient en sursaut. Qu'est-ce que cela peut faire, n'est-ce pas ? Ce sont des malades ou des vieillards !

 

Je les ai entendues critiquer les docteurs et leurs foutus protocoles, ou ignorer les remarques pertinentes de patients connaissant bien les subtilités de leur traitement. J'ai moi-même été laissé en plan, et victimes de crampes, j'ai été menacé d'une séance supplémentaire si je continuais à me plaindre. Essayez donc, vous de vous taire avec les muscles des mollets noués et tous le corps raidi par la déshydratation incontrôlée ? On m'a obligé à dépasser mon seuil de résistance au point de, ne supportant plus une telle douleur, j'ai failli m'étouffer en vomissant en position couchée, puis me suis évanoui.

 

 Dites-moi ? N'y a-t-il pas quelque chose de pourri, et quelques éléments malsains dans cette salle B ? Quelques éléments qui, menaçant les malades, et profitant de leurs compagnes de travail, plus conciliantes et dévouées envers les dialysés, rompent l'équilibre de ce lieu, où sérieux et compassion devraient régner ? Quelques employés, surtout parmi les hommes, sont particulièrement compétents, et capables d'initiatives rapides et de soins adéquats.. Mais avec le changement d'équipe, à l'arrivée, au petit matin, on se pose les questions : A quel élément vais-je avoir affaire aujourd'hui ? Mon lit sera-t-il seulement préparé, acceptera-t-on de me donner un oreiller s'il est absent, ou devrais-je me plaindre - et me faire engueuler - jusqu'à ce que j'ai obtenu le minimum de confort et de respect qui m'est dû ?

 

Va-t-on se donner la peine de consulter la fiche du docteur où se trouve signalé mon système de branchement, ou vais-je devoir indiquer qu'il y a erreur, et courir le risque de ne pas être écouté et donc de devoir être débranché, rebranché, un peu comme un mécano qui essaye la carburation d'un moteur. C'est cela que va supporter le ou la malade qui aura le triste privilège de me succéder à cette place qui m'a vu gagner plusieurs fois le ciel, par la faute d'une organisation défaillante et d'un personnel, pas assez surveillé, qui croit avoir droit de vie et de mort sur les malades qui lui sont confiés.

 

Cet article est important et m'a été sollicité. S'il n'était pas validé très vite, ou interdit comme tant d'autres, je devrais utiliser les copies que j'en tire ce jour, afin que l'on voie que mon travail a été fait, et que l'on puisse à défaut d'OBIWI, le publier sur la presse, en signalant la défection. Il en va de la santé de personnes handicapées à vie qui ne doivent plus avoir à supporter plus que leur corps ne peut le faire. Unissons-nous pour les aider, certains étant incapables de s'élever contre les erreurs, les inégalités, ou ne comprenant même pas que même eux les malades, les handicapés ou les vieillards ont des droits, et qu'ils doivent être toujours considérés en êtres humains .

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:58
Consacrez-moi un instant, voulez-vous ?

Ce blog aura pour but de corriger les erreurs ou malversations survenues sur d'autres supports !

 

Je vous invite à le consulter régulièrement afin d'être à même de découvrir des articles méconnus ou ignorés volontairement par obiwi, sur lequel j'exerce en tant qu'auteur sous le pseudo de : FARRAN

 

Il va sans dire que vous devrez, avec moi, réapprendre ce que l'on appelle la libert&é d'expression ! Mais, impérativement, nous demeurerons dans des marges légales afin de ne pas confondre liberté et abus de confiance.

 

Les articles référencés par  un chiffre représenteront les articles non validés.

 

Ceux ne comportant pas de différenciation seront choisis judicieusement parce qu'ils représentent la justice;et qu'il convient de les diffuser et de les rediffuser.

 

Enfin, une catégorie spéciale sera réservée à des ARTICLES INEDITS, écrits par moi-même ou par les amis qui voudront bien me les communiquer. 

 

Nous ne manquerons pas, aussi, de citer dans ce blog les tendances politiques que nous soutenons, car elles sont l'honneur de la Fr ance, et, à plus ou moins longue échéance, un ABOUTISSEMENT que nul ne sera à même d'enrayer !

 

         Aujourd'hui commence la liberté !buste christian -crivain 

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:52

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